Le PCH consacre une partie importante de ses recherches à la culture de la fraise. Tous les aspects de cette culture y sont abordés. Un des objectifs majeurs est de continuellement améliorer la durabilité de la production de fraises. C’est pourquoi, en ce qui concerne la lutte contre les ravageurs, le PCH s’est résolument tourné vers la PBI (Production Biologique Intégrée). Contre les pucerons, le mélange de parasitoïdes, FresaProtect, y est utilisé dans différents systèmes de production. « Les producteurs de fraises savent qu’ils doivent bien garder les populations de pucerons sous contrôle et donc intervenir à temps. Le concept du mélange de parasitoïdes est dans ce contexte un outil intéressant car il peut être introduit préventivement dans la culture. De plus, avec le mix de parasitoïdes, il n’est pas nécessaire d’identifier les pucerons, ce qui rend la lutte biologique plus facile pour le producteur », explique Tom Van Delm. « Le monitoring de la culture permet de suivre l’évolution du contrôle des pucerons : en suivant les pucerons vivants et les momies (pucerons parasités), on obtient une bonne évaluation du niveau de contrôle. S’il apparaît que la population de pucerons augmente encore trop vite, malgré l’utilisation des auxiliaires, il peut être nécessaire de traiter chimiquement les ravageurs. Dans ce cas, l’utilisation d’un insecticide chimique compatible reste possible et/ou de nouveaux parasitoïdes peuvent être réintroduits. C’est aussi cette flexibilité, en accord avec la philosophie de la PBI, qui est appréciable avec l’utilisation de FresaProtect. » conclut Tom Van Delm.